Le roman Les lendemains de Mélissa Da Costa est sans contredit la lecture lumineuse qui vous fera oublier la grisaille de novembre.
Amande vit un grand deuil : elle a perdu subitement, le même jour, deux êtres chers. Inconsolable, elle se réfugie dans une maison isolée en Auvergne, ferme les volets et panse ses plaies, seule, comme un petit animal blessé. Même la lumière du jour lui est insupportable. Elle y serait bien restée pour toujours dans sa pénombre, mais c’était sans compter sur les vieux calendriers et agendas contenant des annotations et recommandations de jardinage ayant appartenu à la propriétaire précédente ainsi que sur quelques personnes lumineuses qui croisent sa route.
Les lendemains est une lecture douce au cœur. Un livre rempli d’émotions livrées avec une certaine pudeur, sans grands cris ni torrents de larmes. Racontée simplement, cette histoire de deuil, de résilience et de renaissance est pleine d’espoir comme les premiers rayons de soleil qui arrivent à se faufiler après de nombreux jours de pluie. Comme les tiges des premières vivaces qui poussent au printemps et nous rappellent que la vie continue.
Portée par une écriture toute en finesse qui nous happe et nous fait entrer dans cette petite maison auvergnate et son jardin, l’histoire nous rappelle tous les bienfaits de se reconnecter à l’essentiel, d’être et de ressentir simplement.
Attention! Vous aurez envie de vous mettre au jardinage et souhaiterez, vous aussi, trouver de ces vieux carnets qui vous donnent le sentiment que quelqu’un est là pour vous guider dans l’exploration de nouvelles avenues.
Bonne lecture!
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